Son stéréophonique
Couramment, on entend par son stéréophonique un son produit lors d'une captation stéréophonique et/ou conçu pour une écoute stéréophonique.
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Couramment, on entend par son stéréophonique un son produit lors d'une captation stéréophonique (au minimum avec deux microphones) et/ou conçu pour une écoute stéréophonique (deux haut-parleurs).
Le terme stéréophonie vient du grec stereo «spatial, solide» et phono «ton, le son» ; il concerne l'ensemble des programmes sonores utilisant deux ou plusieurs canaux.
Historique


Clément Ader[1] eut semble-t-il en premier l'idée d'une diffusion stéréophonique, en 1881. La première diffusion stéréophonique semble remonter à 1884, par conséquent juste après l'invention du téléphone : Deux microphones positionnés dans l'Opéra Garnier, à Paris, permettaient à des auditeurs de recevoir une réception de bonne qualité depuis un bâtiment voisin. Voir aussi Théatrophone[2].
Le film Fantasia sorti en 1940 des studios de Walt Disney Pictures, a été tourné en stéréophonie baptisée pour l'occasion Fantasound. Cependant, les difficultés d'exploitation (la tête de lecture de la piste sonore devant être changée, et l'ensemble des équipements de restitution doublés) conduisirent Disney à en distribuer une version mono qui devint celle de référence.
Avec le développement des magnétophones après-guerre, il était enfin envisageable d'enregistrer deux pistes de façon synchrone sur une même bande magnétique, rendant ainsi envisageable la stéréophonie. Une dizaine d'année plus tard la stéréophonie fit son apparition sur disque microsillon en 1958 avec les Decca et Erato.
Les postes périphériques Europe 1 et Radio-Luxembourg eurent l'idée dans les années 1960 - à une époque où la guerre commerciale entre stations était moins rude qu'aujourd'hui - d'associer leurs efforts pour créer, le temps d'une demi-journée, une émission en stéréophonie (il fallait deux postes de radio, l'un sur Europe 1 et l'autre sur Radio-Luxembourg. Parmi les animateurs de cette farce technologique (où l'ensemble des procédés de la stéréo furent déployés, à commencer par le son d'une balle de ping-pong allant et venant entre ces deux postes) se trouvaient Jean Yanne et Jacques Martin.
De façon plus sérieuse, la télévision française (RTF) avait collaboré avec France IV - l'unique chaîne à modulation de fréquence qui deviendrait plus tard France Musique - pour reproduire en stéréo une œuvre de Jean Prodomides, Les Perses, selon Eschyle. Le téléviseur diffusait le son frontal et le poste de radio le son arrière. L'œuvre resta sans lendemain, le son des téléviseurs étant de qualité médiocre à l'époque, ce qui causait un déséquilibre avec le son (en principe Hi-Fi) du récepteur radio à modulation de fréquence. Le NICAM ne viendra que énormément plus tard corriger ce défaut.
Pour l'anecdote, la synchronisation entre émissions de télévision ou de radio est devenue impossible par leurs techniques propres de numérisation du signal qui décalent les résultats à l'audition.
Au disque, les premiers enregistrements stéréophoniques sur disque microsillon ayant fait date dans la distribution au grand public furent ceux d'Antal Dorati à la toute fin des années 1950. Ce dernier enregistra l'Ouverture solennelle 1812 avec l'Orchestre symphonique de Minneapolis en 1958 puis la Victoire de Wellington avec l'Orchestre symphonique de Londres en 1960. Dans les deux œuvres, la stéréophonie sert à rendre l'effet obtenu en concert d'opposition entre les deux camps des guerres napoléoniennes. Ces deux enregistrements stéréophoniques ont été effectués par les ingénieurs du son de Philips Phonografic Industries.
La prise de son stéréophonique
- La prise de son stéréophonique met en œuvre au moins deux microphones, qui captent une image sonore (acoustique) du lieu avec :
- soit une différence de temps ou de phase, (c'est ce qu'on nomme habituellement la stéréophonie de temps les microphones sont en deux point de l'espace),
- soit avec une différence d'intensité (c'est ce qu'on nomme habituellement la stéréophonie d'intensité deux micros directifs formant un angle et qui capteront une intensité sonore plus forte dans leur axe). Il est envisageable de mélanger les deux types de stéréophonie (on parle alors de couple quasi-coincident, comme par exemple le célèbre (du moins en France) couple ORTF[3]), d'utiliser un obstacle entre les deux micros, ce qui aura pour effet de simuler l'action du crâne avec un rendu plus réaliste (disque ou tête artificielle). La stéréophonie sert à restituer un espace sonore avec une meilleure fidélité que la reproduction monophonique.
La prise de son conçue pour une reproduction stéréophonique peut et est devenue au fils des années une prise de son multipiste qui sera, par conséquent, suivie d'un mixage en stéréo.
Historique de la prise de son stéréophonique
Le son stéréophonique peut résulter du mixage stéréo d'un enregistrement multipiste.
la prise de son multipiste
Conçue pour la reproduction multicanal, une grande variété de dispositifs se développent parallèlement à l'évolution des formats multicanal. (en) Soundfield développe un des premiers dispositifs (quatre micro cardioïdes) à avoir été utilisé par les chaînes de télévision américaines.
D'autres microphones ou dispositifs (liste non exhaustive) : MMAD, decca tree, OCT Surround, INA5, sphère Schœps KFM360, carré Hamasaki, croix IRT, holophone H2pro, dpa S5, dpa 5100 etc.
La reproduction stéréophonique
- Lors de la restitution, deux haut-parleurs sont chargés de transmettre le signal de chacun des deux microphones, utilisant le principe qu'un son provenant plus fort d'une des deux enceintes sera perçu comme provenant de cette enceinte (différence d'intensité) ou qu'un son provenant plus tôt («en avance») d'une des deux enceintes sera perçu comme provenant de cette enceinte (différence de temps).
Les formats de production
Analogiques
- Bande magnétique (1/4 de pouce ou demi pouce)
Numérique
Initialement PCM enregistré sur bande de façon linéaire, puis de façon non linéaire sur des DAW, Digital audio workstation, stations informatiques d'enregistrement et de montage audio.
Les formats de reproduction ou de diffusion
- En analogique, la gravure puis le pressage de disques vinyles, ou la cassette audio.
- En numérique : pour le CD audio le format AIFF
Les formats compressés de diffusion
- Les familles des codages Mpegs
- Le célèbre MP3 pour la diffusion par internet
- La famille des AC3 de Dolby
- Les formats Microsoft, Apple, etc.
- Les formats libres (ogg, flac, etc).
Notes et références
Liens externes
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